Turtles Lake

Eternal Redemption Nombre de messages : 9 Age : 31

Turtles Lake

Sa quête d’un coin tranquille oublié des membres de sa guilde et de leurs missions aussi inutiles que chronophage, ont mené Rise sur les berges du Lac Cristal et ses eaux éblouissantes de pureté. Marchant sur le sable et les galets, ses pattes effleurant l’azur clair qui, joueuse vient lécher ses coussinets, Rise pense, indifférente au spectacle que lui offre la nature déployant ses beautés enivrantes. Elle a beau savoir que le monde est encore plus cruel à l’extérieur des guildes, elle se demande encore ce qu’elle vient y faire, ce qui la retient de partir, d’être libre, de faire ce qu’elle veut. Rien. Excepté un irritant désir de vivre, aussi désagréable qu’il est inutile. Le même qui lui permis sans doute de survivre à l’attaque de son père. Attaque dont les séquelles se font sentir encore aujourd’hui, chaque jour est une douleur supplémentaire que lui inflige la cicatrice barrant son front, bridant ses pouvoirs et la rendant aussi inutile et inoffensive qu’un œuf.
Un grondement exaspéré s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle s’étend enfin sur une berge rocheuse et ensoleillée, légèrement en surplomb au dessus de l’eau. Les cristaux étincellent autour, jouant avec la lumière que filtrent les arbres de la forêt, irisant les alentours de leurs pâles éclats. La mentali pose sa tête sur ses pattes et laisse négligemment sa queue trainer dans l’eau, y dessinant des rides éphémère, troublant la surface d’huile. Parfois, un coup ou un plongeon du gracile appendice, fait s’élever quelques perles brillantes et claires, parfois, il s’échappe de ces sortes de jeu un bruit d’eau, d’éclaboussure, qui berce et apaise son esprit. C’était tout ce qu’il lui fallait : un endroit calme et reposant, solitaire. Un endroit pour ne penser à rien et dormir. Dormir jusqu’à tout oublier.

Alors que son esprit sombrait dans les songes et les cauchemars que peuplent ses sommeils agités, Rise oublie le monde et ses habitants. Elle ne remarque pas les ondulations de l’eau qui se rapproche, pas plus que l’ombre noire qui glisse sous la surface. Pourtant, des années d’entraînement et de pratique lui font soulever une paupière paresseuse. Alors que son joyau brisé se met à crépiter lentement, menaçant. Ses poils se soulèvent doucement sur sa nuque. Sans la percevoir, elle sent une présence importune.
Faut-il réellement que sa guilde vienne la poursuivre jusqu’ici de leurs constantes requêtes ?

Nous étions samedi, j'avais envie de partir loin du mouvement de la guilde de Waterfall Mirrors. Toujours équipé de mon petit sac à dos, que j'enfilais étroitement, je posas mes petites pattes dans la neige immaculable. C'est de bon matin que je cherchas un refuge, histoire de me mettre à l'aise et de me reposer. C'est pourquoi le Bourg me semblait être un lieu idéal dans un premier temps. Ce n'est qu'une fois rendu là-bas que j'hésitas de plus belle. Une plaine, une forêt, un lac, une plage... Un lac ?! Pourquoi pas, c'est un lui plutôt agréable de plus je pourrais sans doute m'y baigner. De plus, je n'ai pas encore eue l'occasion ni la joie de pouvoir aller barboter dans cette eau. C'est aussitôt que j'attrapas le CVD pour pouvoir m'y rendre plus vite !

Magnifique... J'en perdis rapidement ma voix. Plage de galets, mais aussi de sable. Je foulas le pied sur un immense rocher, (et je poussasun énorme rugissement. Une tortue qui joue au Roi Lion ? 8D) pour prendre un peu de hauteur et admirer l'immense paysage qui m'étais offert. Il n'y avait pas foule, seulement trois, quatre pokémons qui étaient venus faire comme moi. En admirant l'eau claire et les ondes, que faisaient les insectes, à sa surface, j'eue l'envie d'aller tremper mes petits pieds. Je m'assies sur le bord de l'eau, les fessier dans le sable, pour introduire dans l'eau deux courtes pattes. Je m'amusais à faire quelques allées, retours avec celles-ci puis je décidas de plonger tout entière à l'intérieur du lac. Nager dans l'eau claire et fraîche était très agréable. Mes mouvements étaient fluide, j'avais l'impression de caresser du velours. Je tourbillonnais et virevoltait entre les rocher, ou plutôt les cristaux. Bien évidemment dans mon amusement je ne me rendis pas de suite compte que je m'approchais dangereusement d'une paroi. Et, plus je nageais, plus j'allais vite. C'est alors, que le drame arriva. BOUM ! Ce fut l'impact (Carglass répare, Carglass remplace ! ♪♫). Frustrée de mon accident, je remontas lentement à la surface en me frottant la tête. Une fois mon petit crâne en dehors de l'eau j'aperçus un pokémon. Il était vraiment très beau et d'après mes connaissances cela devait être un mentali. Certes, un très beau pokémon, mais il semblait hostile en ma présence.

JUNE __ Excuse-moi, je ne voulais pas te déranger. Je me suis cogner la tête car je ne faisait pas attention et apparemment l'incident c'est passé juste devant ton nez. Je ne sais pas si cela a fait du bruit mais j'ai l'air de te déranger.

Le pokémon gardait les yeux figer sur moi, j'étais si bizarre que cela ? Pourtant, je n'avais fait que m'excuser, certes, maladroitement, mais je m'étais excusé.

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Les samedis ensoleillés, les plages sont bondées. Rise aurait du se rappeler que cet adage des plus sages s’applique aussi aux lacs. Mais revenons quelques secondes plutôt, alors qu’une légère secousse ébranle un instant le rocher sur lequel la Mentali pratiquait assidument l’art de la sieste. Paresseusement, elle relève la tête, considérant l’eau claire avec une curiosité toute mesurée, s’apparentant plutôt à un agacement prochain. Si tôt son visage se penche vers la surface limpide, qu’une tête bleue en surgit brusquement… Du moins, assez soudainement pour éclabousser le museau félin du Pokémon psy. Et quoi de plus désagréable quand on vient de passer quelques instant à se dorer au soleil, que d’être aussi sauvagement trempée. Ses yeux, fermés sous l’impact, se rouvre avec lenteur, considérant avec le calme que précède la tempête la tortue qui lui adresse quelques mots d’excuse. Chaque moi attise son agacement, celui-là même s’exprime alors dans les battements réguliers et secs de sa queue contre le roc et l’eau à ses pieds, présage funeste d’un terrible destin pour la Carabaffe. Surtout si celle-ci persiste à ne pas déguerpir aussi vite qu’elle est apparut.

Pourtant, ces démonstrations d’impatience n’ont pas l’air d’avoir raison du candide, et après tout mignon, reptile. Tout au contraire, ce dernier semble attendre une réplique, un signe de pardon, quelque chose. Du moins c’est ainsi que Rise interprète l’air de merlan frit avec lequel on la fixe. Un lourd soupir s’échappe de sa bouche alors qu’elle abaisse ses paupières, autant pour éviter tout geste regrettable que pour manifester son désintérêt de la situation. Et pour que cela soit bien clair et que la tortue comprenne bien le message, la Mentali se fendit même d’un commentaire de sa voix rauque et grave.

« Ca n'a pas d'importance. »

Le ton était las, tout en se voulant parfaitement neutre. Pourtant, on y distingue sans peine une touche d’agacement, voir même une colère froide, toute maitrisée, mais encore assez présente pour faire planer une menace. En d’autres termes, qui auraient été bien moins courtois, ces simples mots pouvaient se traduire par : « Si ça continue je vais me laisser tenter par le gratin de tortue ! ».

Le pokémon, qu'était mentali, me regardais avec ses magnifiques yeux. Magnifiques mais froid, aucune émotion ne sortait d'un tel regard il me glaçait juste, il m’envoûtait. C'est pourquoi je resté plantée devant elle. En observant son magnifique minois qui lui faisait office de visage, je remarqua, juste au dessus de son regard, une pierre. Très belle, aussi, mais éteint. On avait l'impression que d’antan elle brillait de mille feux mais que suite à une blessure il s'était éteint. Je parcourait son corps tout entier dans l'espoir de trouvé la cause de cet incident mais la seul cicatrice qui m’interpella se trouvait justement au niveau de se beau joyau. Il était effectivement parcouru d'une fissure et plus je la regardais plus j'esquissais, sur mon visage, une grimace. Mentali poussa un soupir d'une force incroyable, il voulait tout dire ; je l'ennuyais. Il est vrai que j'attendais de sa part une réplique pas forcément une paroles, un sourire, un signe ou quelque chose comme cela. C'est alors que le pokémon rose, se mis à prononcer, exactement, quatre mots. Je les avais compté ? Bien évidement, son message était tellement claire, sa voix tellement belle que je m’étais longtemps attardé sur ces brèves paroles. Je lui lança un sourire amical puis, sans un mot, je retournas dans les profondeurs du lac. J'en avais même oublié ma douleur qui resurgit aussitôt avec la fraîcheur de l'eau.

Plus je plongeais, profond, plus je me posais des questions. Ce pokémon avait été capable de sentir ma présence, et d'entendre l'impacte, même sous l'eau. Il faisait aussi, preuve, d'une grande patiente et maîtrise. Je ne connais pas beaucoup de pokémons capable de faire ce genre de choses, le mentali, à du subir et voir d'horrible chose pour que plus rien ne l'affecte autant en ce jour. Bien décidée à découvrir son identité je commença à remonter vers la surface. Le fière animal était toujours là c'est pourquoi je décida de me lancer. Puis , je ne risquait rien seulement quelques griffures en plus de l'énorme bosses qui était sur mon crâne.

JUNE __ Excuse moi, une fois de plus, mais je m'appelle June et toi ? Tu... Enfin, ta présence est très intimidante, tu as de l'assurance ça se sent. Je me demandais si tu ne faisais pas partie d'une guilde ?

Pourquoi cette question ? Tout simplement, parce que si un pokémon aussi puissant se promenais dans la nature il serait forcément au service du bien ou.... du mal.